La circulation de l’eau, comme sa rétention dans la tranche superficielle du sol, dépend d’un grand nombre de facteurs liés à la nature même du sol, à son organisation interne, son épaisseur, le type de végétation qui s’y trouve, les conditions climatiques actuelles et passées pour ne citer que les principaux. C’est à travers l’étude du rôle de ces différents facteurs qu’il est possible d’appréhender la rétention et donc la circulation de l’eau dans le sol, ce que l’on appelle habituellement son « cheminement », par traduction du terme pathway des Anglo-Saxons. La connaissance de ces cheminements, qui inclut bien évidemment celle des différents niveaux de stockage, permet de comprendre bon nombre de processus hydrologiques, notamment la rapidité de montée des crues et la gravité des étiages. C’est également cette compréhension qui permet de connaître l’état des réserves en eau, que ce soit celles utilisables par la végétation ou celles constituant la recharge des nappes.