Ce cours est destinée aux étudiants de Master 1 Littérature et civilisation afin d'apprendre et d'étudier les méthodes et les approches les plus importantes utilisées pour analyser et comprendre les textes littéraires . Durant ce semestre ,les étudiants apprendront comment analyser et étudier un texte littéraire en utilisant les différentes méthodes et approches étudiées .



  Ce cours est destiné aux étudiants de Master 1 littérature est civilisation afin d'apprendre et d'étudier les méthodes et les approches les plus importantes utilisées pour analyser et comprendre des textes littéraires .

Ce cours s'inscrit dans la continuité de ce qui a été abordé au premier semestre, il est axé sur le discours littéraire et exploite la manière dont la pragmatique pourrait être appliquée aux discours constituants. Il sera question des notions clés liées à ce type de discours, nous en citons entre autres : le contrat de lecture, l'horizon d'attente, l'intertextualité et les concepts connexes,... Durant ce semestre, nous nous appuierons tout particulièrement sur le travail de lecture, analyse et entrainement des étudiants pour les familiariser avec le discours littéraire.

Le cours d'éthique et de déontologie universitaire doit établir les fondements de ces concepts, en expliquant ce qu'ils signifient et en montrant comment ils sont liés aux valeurs fondamentales de l'université.

Si l'éthique peut être définie comme la réflexion sur les questions morales et sur les valeurs à adopter pour guider les actions humaines. Dans le contexte universitaire, l'éthique implique la réflexion sur les valeurs, les principes et les obligations qui sous-tendent les activités académiques. La déontologie, quant à elle, peut être définie comme l'ensemble des règles et des obligations qui régissent le comportement des membres d'une profession ou d'une communauté. Dans le contexte universitaire, la déontologie concerne les obligations et les règles qui régissent les comportements des membres de la communauté universitaire, notamment les enseignants, les chercheurs et les étudiants.



Signe et symbole :

Le signe au sens large est une empreinte, marque distinctive. Depuis la renaissance « signe » évoque un objet matériel simple, perceptible qui est pris pour substitut d’une réalité complexe différente de lui-même. Son rapport avec ce qu’il désigne est arbitraire, et non pas motivé, par exemple : le drapeau rouge pour baignade interdite, ou le drapeau incliné signe de tristesse. Le signe est univoque.

 Le symbole désignait en Grèce un objet coupé en deux pour permettre aux porteurs de fragments de s’identifier en les réunissant. En un sens plus large, le mot désigne un signe qui représente de manière sensible et par analogie une chose abstraite ou un signifié abstrait, par exemple : la croix latine renvoie au christianisme. Le symbole n’est pas un signe arbitraire car il a un rapport motivé avec ce qu’il désigne. Liés au rapport de l’homme avec le monde de l’au-delà, les symboles s’insèrent dans les traditions culturelles, religieuses ou politiques, et sont très présents dans la littérature. Selon les codes religieux et/ou sociaux,  le symbole peut changer de sens en vertu d’une convention, ce qui lui procure un caractère plurivoque, telle la colombe symbole de l’esprit en premier lieu, puis symbole de la paix.

Sens et signification

Tout le discours est porteur de sens, il est le message transmis d’une manière claire et directe, on peut l’appeler également sens dénoté, dès qu’il a rempli sa tâche, le sens est consommé et dépassé. Tandis que la signification est une particularité du texte littéraire, elle est le sens connoté, le sens caché, le filigrane. Elle est perceptible par le biais de l’interprétation qui remplit les blancs littéraires qui existent dans le texte. La signification est plurivoque, car chaque lecteur détient sa technique d’interprétation personnelle, alors elle devient un champ de liberté pour les lecteurs.

Approche symbolique

Cette approche est primordiale pour l'analyse des signes, des symboles et des marques de la connotation. Juste une information pour vous, quand vous consultez le dictionnaire du littéraire vous ne trouvez pas d'approche symbolique, pourquoi? Car en réalité cette approche est très divergente, c'est-à-dire, elle ne possède pas une base théorique stable pour son exploitation. Elle hérite cette divergence du caractère plurivoque du symbole. Comme nous l'avons déjà expliqué, le symbole contient plusieurs sens selon chaque tradition, religion et mythologie. Donc il est perçu d'une manière très différente aux yeux de chaque lecteur et critique. La critique symbolique considère que les thèmes se réalisent dans des images, dans l'imaginaire ou l'imagerie d'une œuvre, sous la forme de symbole; symbole qui peuvent, par exemple, tenir des quatre éléments de l’univers. Dans ce cas la critique symbolique est reliée à l'approche thématique, vous pouvez consultez les travaux de Bachelard et Durand.

En deuxième lieu, si ces symboles tiennent des mythes, il est alors possible de parler de la critique symbolique comme d'une mythocritique, empruntant à la mythologie et à l'ethnologie, vous pouvez consultez les travaux de Dumézil, Eliade, Lévi-Strauss

En troisième lieu, si les symboles sont attachés à des complexes, il est possible de parler de la critique symbolique comme une psychocritique, aussi souvent d'inspiration jungienne que freudienne. Vous pouvez consultez les travaux de Mauron, Marie Bonaparte, Marthe Robert, Gérard Bessette